À 40 ans, j’ai décidé de changer de cap !

Envie d’apprendre, envie de coder

Une constante lors de mes diverses activités professionnelles et bénévoles a toujours été l’utilisation d’outils informatiques et d’Internet. Pendant un long congé maladie de presque 8 ans, quand s’est posé naturellement la question d’une réorientation professionnelle, je me suis rendu compte à quel point je voulais apprendre à coder.

J’ai toujours été fasciné par les développeuses et les développeurs. J’utilise leurs outils au quotidien depuis longtemps maintenant, j’en teste de nombreux, j’essaye de trouver les outils que j’aime et qui me correspondent le plus. Plus récemment, j’ai commencé à rapporter des bugs, à tester des bêtas, à traduire certains logiciels en français, et de fil en aiguille, il est apparu évident que j’avais vraiment envie de passer de l’autre côté de la barrière.

Le choix du web et du front-end, un plaisir avant tout

Coder oui, mais quoi ? Au départ, je voulais me lancer dans l’apprentissage de Python pour modifier un logiciel que j’aime beaucoup mais qui souffre d’une limitation à mes yeux problématique. J’ai alors commencé à interroger les développeuses et développeurs de mon entourage pour savoir quel domaine pouvait m’intéresser le plus sur le long terme. Très vite, j’ai compris que je m’orienterais vers du développement web. Mais plus précisément, entre mon envie de coder et ma sensibilité à l’expérience utilisateur, il m’a semblé tout naturel de me tourner vers le développement front-end pour commencer (HTML, CSS, JavaScript et utilisation de CMS).

Mais encore ?

Le design en lui-même (UI/UX) me fait de l’œil et je dois parfois faire des choix graphiques sans avoir les bagages d’une réelle formation dans le domaine. Je m’y intéresse beaucoup, mais je préfère imaginer collaborer avec des designers si besoin.

Par contre, j’ai très envie de me former à des technologies back-end (Node.js, PHP - ne fut-ce que pour bricoler mes thèmes et plugins sur WordPress, etc.), mais je préfère ne pas me disperser pour le moment et me consacrer à consolider mon bagage actuel.

Apprendre à deux

Ma compagne, au parcours différent, a également choisi de se réorienter vers le développement front-end en même temps que moi. J’estime que c’est une vraie chance et une source d’énergie positive incroyable. C’est un réel plaisir de pouvoir échanger quotidiennement sur notre apprentissage, de se poser nos questions, de collaborer sur certaines difficultés, de s’encourager lors de moments de doute, etc. Même au sein d’un domaine similaire, on se rend compte des approches différentes qu’on peut avoir sur certains problèmes.

Et puis ma compagne elle joue parfois à Regex Crossword, et ça… ça… je ne comprends vraiment pas…

Le choix d’une formation

Une fois décidés et motivés en 2019, ma compagne et moi-même avons cherché la formation la plus adaptée. Même si c’était avant la pandémie, nous savions que nous voulions une formation à distance pour travailler de chez nous.

Internet regorge de formations sur le sujet, gratuites ou non, de qualités diverses. Après plusieurs hésitations, nous avons pris des formations différentes. Ma compagne a opté pour freeCodeCamp et moi pour OpenClassrooms. Le gros point commun, et je pense que c’est un indispensable des formations modernes, c’est qu’il s’agit de formations par projets.

Les deux grosses différences de la formation chez OpenClassrooms, c’est le prix, assez élevé en auto-financement, et le mentorat. Un mentor dédié avec qui tu échanges chaque semaine. Pour moi ce fut une différence qualitative importante et une bonne source de motivation. Alors certes, j’ai vidé mes maigres économies, mais j’estime les avoir “investies” pour mon avenir.

Idéalement, si c’était à refaire, ma compagne aurait préféré une formation en présentiel (par rapport à sa façon d’apprendre, au rythme, etc.), mais la pandémie survenue entre-temps l’empêche d’avoir trop de regrets. Quant à moi, je pense que j’aurais peut-être cherché une solution en alternance, à la fois pour mon budget mais également pour avoir un pied dans le secteur dès le début.